« - Mais alors… qu’êtes vous réellement ? Un génie magique…? Oh… ou peut-être un de ces démons du malin qui aspire le cerveau des gens pour se nourrir de leurs pensées… ?
- Je te prie de m’écouter avec plus de patience. Je te dois une vérité, mais je suis partisan de l’échange de bons procédés. Dis moi d’abord ce que tu penses de ce maudit « Vampeta »…
- C’est simple… il n’y a pas pire homme sur la terre… je veux le voir souffrir ne serait-ce qu’au centième de ce qu’il a fait autour de lui… Je voudrais le voir chuter, ramper, et mourir après avoir regretté sa vie au point de se l’ôter…
- Bien… Si tu es ici, c’est parce que je peux te donner ce pouvoir… je peux te donner les moyens d’accomplir cette vengeance, cet acte de révolte face à une justice financière et tyrannique… Je peux t’offrir la paix intérieure que tu recherches, tu pourras le faire…
- Et vous allez faire quoi… ? M’apprendre la boxe anglaise ? M’offrir un fusil de chasse ?
- Non… je t’offre la force, la rapidité… tes sens seront décuplés et ce pour tout le temps que tu voudras, un temps bien plus long que ta conception actuelle de la vie ne peut t’offrir… »
J’étais pétrifié par son discours, je commençais à comprendre que nous étions entrés dans la partie de la conversation où j’en savais trop et lui voulait en savoir plus. Je commençais simplement à me rendre compte que je sortirais d’ici différent, ou ne sortirais pas du tout. Il fallait que je lui dise cela, et que je mette un terme à la discussion avant d’en savoir trop.
« - Mercutio, vous semblez vouloir m’avouer quelquechose de sérieux, et j’avoue penser à l’éventualité de n’être pas prêt à l’entendre. Je vais sortir cela vaut mieux pour nous deux.
- Pas prêt… ? Tu es sur le seuil de la porte et tu as peur de l’ouvrir… dis toi que c’est toi qui a choisi de longer le couloir menant à la porte et qu’il y a une raison en cela… N’éprouve tu pas un sentiment consumant de vengeance ? Ne sens tu pas ce besoin immense de faire payer ce que l’on t’a fait subir ? Tu veux à tout prix l’enfouir dans l’oubli mais il va falloir pourtant que tu regardes en face ce qui t’empoisonne l’esprit… Vampeta a planté un poignard dans le dos de ta mère… Vampeta a envoyé ton père jour après jour dans la médiocrité… Vampeta t’a condamné à mourir et à fuir…
- … J’admets que ce que vous dites est vrai… Mais la mort de ma mère ne regarde que moi, et je vous interdis d’en parler de la sorte ! Laisse moi faire comme je pense…
- Comme tu penses ? Mais que penses tu au juste… à vrai dire je crois que tu ne pense même plus du tout depuis notre rencontre. Tu marches, tu cours, tu titube et glisse pour être toujours en mouvement et te donner l’illusion de la vie. Tel que je te vois tu es mourrant mon garçon et incapable de la moindre pensée. Ressaisis toi. Je te donne un choix ce soir : celui de te venger, ou celui de mourir empoisonné par le remord, la tristesse et la faiblesse.
- Je… Je pense que je… oui. Je veux me venger. Mais comment ?
- Ferme la porte à clé… bien maintenant donne moi le couteau qui est posé devant toi…
- Tenez Mercutio… qu’allez vous en faire ?
- Ne prête aucune attention à ce couteau, mais à mon geste… »
Mercutio posa la pointe du couteau sur sa main et appuya un peu pour s’entailler légèrement l’intérieur de la paume. Il posa la main plaie contre table, et but d’un trait son verre de Porto. Il retourna de nouveau sa main et me la présenta. Plus aucune entaille n’étais visible, seule une traînée de sang prouvait l’effet de la lame sur la paume de Mercutio. Je le regardais sans comprendre, attendant désespérément qu’il me dise quelquechose. C’est alors qu’il leva le couteau en l’air lame vers le bas, et il plongea la lame dans son bras. Une simple grimace parcourait son visage, pas de cris ni de tremblements de douleur. J’attendais.
« - Cela t’étonne… je crois que tu sais ce que je suis… et demain matin lors de ton réveil tu en seras un toi aussi. Et je te guiderais jusqu’à ta vengeance. Dénoue ton col de chemise… »
Commentaires :
Re:
Encore un commentaire sur la forme de mes écrits, et pas leur fond... je répète que je n'y peut absolument rien car la couleur de l'écriture est bloquée sur celle qui est l'actuelle... et puis quand même il suffit de séléctionner le texte avec la souris en restant appuyé sur le bouton gauche...
Désolé si j'ai été agréssif, j'ai eu une mauvaise journée et jsuis déçu de ne récolter que des commentaires sur ma couleur d'écriture alors que j'écris pas vraiment pour ça...
Ezekiel Rosario exceptionnellement énervé.
Re:
Maintenant c'est possible de lire je pense, j'ai trouvé le "bug" qui m'empêchait de changer la couleur du texte. Voilà c'est fait.
Ezekiel Rosario beaucoup moins enervé que l'autre jour...
snodgass